13 juin 2018
Suis-je un bon papa? À en croire mes enfants, le titre du « Meilleur papa au monde » m’est décerné haut la main. Désolé pour les autres papas en lice! Mais je me questionne à savoir ce qui, à leurs yeux, justifie l’octroi de cette récompense que j’accueille bien humblement.
Je passe en revue ma carrière dans le domaine et je me projette un peu dans l’avenir, à la recherche de ces événements, de ces traits qui font des papas ordinaires des êtres d’exception aux yeux de leurs rejetons adorés.
Voici donc quelques bonnes raisons de dire « merci, papa »!
- De t’être levé plusieurs fois par nuit pour soutenir moralement maman pendant mes boires.
- D’avoir parcouru l’entièreté de la ville en voiture pour tenter de m’endormir pendant mes coliques.
- D’avoir accepté de tondre la pelouse à pas de tortue afin que je puisse te suivre avec ma tondeuse miniature.
- D’avoir utilisé ta grosse voix autoritaire à l’occasion… et ta voix douce et réconfortante quand j’avais le cœur gros.
- D’avoir accepté de te faire maquiller, vernir les ongles et tresser les cheveux.
- D’avoir fait rigolé les voisins à tes dépens pendant que tu dansais sur la finale de Flashdance à répétition dans le salon avec moi.
- De m’avoir appris à me débrouiller en cuisine (toasts, céréales, croquettes de poulet).
- De m’avoir enseigné les principes de base en menuiserie… puis à soigner une coupure de scie.
- D’avoir été mon fan numéro 1 pendant mes compétitions de tennis, ma courte carrière de violoniste et ma phase « band » de garage.
- D’avoir fait croire à maman que tu n’étais pas inquiet la fois où j’ai oublié de vous informer que je rentrerais tard (très tard!).
- D’être venu me chercher aux petites heures du matin sans me le reprocher.
- D’avoir eu le courage de me prêter ta voiture pour que j’apprenne à conduire.
- De m’avoir pardonné après mon premier accrochage… avec ta voiture.
- De m’avoir poussé à dépasser mes limites.
- D’agir comme un enfant… avec mes propres enfants, qui te décernent le titre du « Meilleur papy du monde ».
Être parent, c’est un des rôles les plus importants que je jouerai au cours de ma vie. Ce n’est pas du cinéma, même si parfois, le quotidien me semble aussi intense qu’un film d’action, explosions et poursuites effrénées incluses! C’est un rôle à temps plein, « avec » presque pas de pauses. À la fin du générique, pas besoin de titre officiel ou d’un trophée, mais les « merci » bien sentis de mes amours, je les prends volontier!
Jonathan, papa de Kaleido