80 % des parents sous-estiment le coût des études | Article de blogue de Kaleido
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80 % des parents sous-estiment le coût des études

Blogue de Kaleido

Écrit par : Kaleido

16 février 2015

« Maman, papa, un jour je serai médecin ! » Selon un récent sondage CROP* réalisé pour le compte de Kaleido, près de la moitié des enfants québécois (44 %) rêvent d’exercer une profession qui exige un diplôme universitaire. En effet, un enfant sur cinq souhaite œuvrer dans le domaine de la santé et des services sociaux, 13 % aspirent à une profession libérale et 11 % à un emploi dans le domaine des sciences et technologies.

Les parents québécois ont-ils les moyens des ambitions de leurs enfants ?

Le sondage révèle qu’un parent sur 10 (12 %) ne croit pas être en mesure de payer les études postsecondaires de ses enfants. Selon Statistique Canada et le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), il coûte actuellement 37 000 $ pour compléter 2 ans de cégep et 3 années d’université au Québec, excluant les dépenses liées au logement. Or, 7 répondants sur 10 dont les enfants avaient les plus hautes ambitions croient qu’il en coûte moins de 30 000 $. Cette statistique passe à près de 8 sur 10 si on inclut tous les parents ayant répondu au sondage.

Par ailleurs, lorsque l’on demande aux parents de quelle façon ils épargnent en vue des études postsecondaires, 31 % affirment ne pas épargner du tout et seulement 36 % investissent dans un REEE. Pourtant, les REEE et les généreuses subventions auxquelles ils donnent droit constituent un atout important que les parents se doivent de connaître.

S’agit-il d’un enjeu auquel les parents ne sont pas sensibilisés ?

La question des frais de scolarité a pourtant été présente dans les médias plusieurs fois au cours des dernières années. Fil semble que ces frais ne constituent pas un élément déclencheur important car selon un rapport du Programme canadien pour l’épargne-études (PCEE)** le Québec demeure l’une des provinces qui cotise le moins aux REEE au Canada. Il semblerait donc que le Québec pourrait devoir être privé d’un bon nombre d’éventuels futurs diplômés si l’épargne-études ne croît pas en popularité au cours des prochaines années.

Sources :
* Sondage CROP réalisé en ligne par le biais d’un panel Web, du 4 au 16 décembre 2013, auprès de 503 parents québécois ayant des enfants de 6 à 16 ans.
* Rapport du PCEE 2013, section 3.3, https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/ministere/rapports.html