Écrit par : Kaleido
Vous êtes les heureux parents d’un joli poupon. La famille et les amis vous entourent et sont heureux de votre bonheur.
Toutefois, la vie reprend rapidement son cours normal et vous avez maintenant le temps pour envisager les responsabilités que cette nouvelle vie engendre et vous vous demandez si vous serez à la hauteur.
Parmi vos réflexions, il y a celle tout à fait légitime sur les études de votre enfant. Vous avez lu et entendu toutes sortes de choses sur le sujet et la réalité vous saute au visage : lorsque votre enfant atteindra l’âge des études postsecondaires en 2033, lui permettre de terminer deux années de Cégep et trois années d’université au Québec pourrait vous coûter plus de 154 000 $1!
Vous avez aussi compris qu’il existe une solution intéressante : le REEE ou régime enregistré d’épargne-études. Vous avez entendu parler des subventions gouvernementales intéressantes qui le bonifient et peuvent atteindre jusqu’à 12 800 $2 par enfant selon le revenu familial (9 200 $ au Nouveau-Brunswick). Votre décision est prise; vous allez investir dans un REEE pour votre enfant.
Maintenant, par où commencer? Dans quel type de REEE devez-vous investir? Combien devez-vous investir? De nombreuses décisions qui ne doivent pas être prises à la légère…
Il existe deux types de REEE : les plans individuels et les plans collectifs.
Dans le cas des plans individuels non familiaux, il ne peut y avoir qu’un seul bénéficiaire. On ne vous demande pas de lien de sang avec le bénéficiaire ni d’être un parent adoptif. Ce qui veut dire que vous pourriez souscrire à un REEE pour un enfant qui n’est pas le vôtre.
Dans ce type de REEE, vous choisissez le montant des cotisations, tout en respectant les limites imposées par la loi de l’impôt sur le revenu, le moment des paiements d’aide aux études lorsque votre bénéficiaire est inscrit à des études postsecondaires admissibles et vous avez la possibilité de retirer le capital dès l’inscription aux études postsecondaires. Enfin, si le bénéficiaire ne poursuit pas d’études, vous pouvez en désigner un autre, si le contrat le permet.
Toutefois, dans ce type de plans, si le souscripteur peut choisir d’investir de façon autonome dans des actions, des fonds communs ou tous autres types de placements, il sera alors aussi le seul à assumer les risques liés à ce genre de placements autogérés.
Les REEE individuels familiaux sont aussi appelés « à bénéficiaires multiples », ils peuvent avoir un ou plusieurs bénéficiaires. Le ou les bénéficiaires sont désignés au moment de l’ouverture du plan et il est possible d’ajouter par la suite d’autres bénéficiaires.
Contrairement aux plans individuels non familiaux, dans le cas d’un plan familial, le ou les bénéficiaires doivent être liés au souscripteur par un lien de sang ou d’adoption.
Quant aux autres modalités de ce type de REEE, elles sont semblables à un plan individuel non familial, notamment que le souscripteur peut choisir d’investir de façon autonome dans des actions, des fonds communs ou tous autres types de placements. Il serait alors aussi le seul à assumer les risques liés à ce genre de placements autogérés.
Tout comme dans les plans individuels non familiaux, les plans collectifs ne s’ouvrent que pour un seul bénéficiaire et il n’y a pas d’obligation d’avoir un lien de sang avec le bénéficiaire ou d’être un parent adoptif. Dans ce cas comme dans celui d’un plan individuel non familial, si votre bénéficiaire ne poursuit pas d’études, vous pouvez en désigner un autre, si le contrat le permet.
La grande différence, c’est que dans ce type de plans, votre capital est mis en commun avec celui de plusieurs autres souscripteurs. Les cotisations à verser sont déterminées par le nombre de parts (aussi appelées unités) auxquelles vous souscrivez et l’âge du bénéficiaire au moment de la souscription. C’est le fournisseur du plan qui veille au choix des placements. Mais comme celui-ci doit s’assurer d’un bon rendement afin d’offrir les meilleurs paiements d’aide aux études, il voit à ce que les cotisations, les subventions et les revenus accumulés sur ces dernières soient placés dans des produits intéressants, mais sécuritaires. De plus, les fondations ont l’obligation de rembourser intégralement le capital à l’échéance. Cependant, si vous décidez de vous retirer du plan avant son échéance, puisqu’il s’agit de plans collectifs, les revenus générés sur vos cotisations seront répartis au profit du groupe afin qu’il ne soit pas pénalisé.
La meilleure façon de connaître le montant que vous pourriez investir dans un REEE demeure de vous faire un budget. En effet, il est suggéré d’investir un montant raisonnable mensuellement (ou annuellement) dans votre REEE selon votre capacité d’investissement. En cours de route, vous pourrez faire des cotisations forfaitaires supplémentaires ou augmenter vos cotisations mensuelles (ou annuelles).
Échangez avec un représentant pour en savoir plus sur vos options en matière de REEE.
1. Calculs effectués sur la base des chiffres fournis par : Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), Ministère de la Famille et des Aînés, Statistique Canada, SCHL. Selon les coûts de 2013, augmentation annuelle de 2,2 %.
2. Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) de 20 % à 40 % pouvant atteindre un maximum total par bénéficiaire à vie de 7 200 $. Selon le revenu familial net. Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) de 10 % à 20 % pouvant atteindre un maximum total par bénéficiaire à vie de 3 600 $. Selon le revenu familial net. Bon d’études canadien (BEC), pouvant atteindre 2 000 $ par enfant, pour un enfant né après le 31 décembre 2003 et dont la famille reçoit le Supplément de prestation nationale pour enfants Certaines conditions s’appliquent. Pour plus de détails, consultez votre représentant ou notre prospectus.