Écrit par : Optima Santé globale
Avec la pandémie, l’école virtuelle s’est imposée rapidement : alors qu’elle est désormais la seule avenue possible pour les cégépiens et les universitaires, de nombreux élèves du primaire et du secondaire doivent également composer avec cette réalité à temps plein ou à temps partiel. Quelles sont les conséquences d’un tel changement pour les jeunes? Que peut-on faire en tant que parent pour préserver la santé mentale de nos enfants et de nos ados?
Bien que l’école à distance soit la solution la plus prudente pour éviter la propagation de la COVID-19 dans les établissements d’enseignement, elle comporte son lot de désagréments. Heureusement, il existe des pistes de solution pour mieux naviguer dans ces eaux parfois un peu troubles.
Même si l’école virtuelle impose souvent un horaire précis, elle offre toutefois moins d’encadrement que l’école traditionnelle. Les jeunes peuvent alors se sentir un peu perdus dans cette nouvelle réalité. Ce sentiment d’inconnu s’accompagne parfois d’une perte de motivation pouvant générer de l’anxiété et affecter négativement l’humeur et les résultats scolaires. Lorsqu’ils vivent un tel stress, les jeunes ont besoin plus que jamais d’attention et de soutien.
Les enfants et les ados ont les yeux rivés sur leurs écrans à longueur de journée : ils regardent des vidéos explicatives, utilisent des applications informatiques pour réaliser divers exercices, font des recherches sur le Web, consultent divers documents en version numérique et passent leurs examens en ligne. Quant aux rencontres avec les professeurs, elles se déroulent aussi à l’écran, par vidéoconférence.
Une fois la journée terminée, nombre de jeunes se rendent sur les réseaux sociaux, regardent la télévision ou jouent à des jeux vidéo. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) constate en effet qu’avec le confinement et les restrictions, il peut être encore plus tentant de passer davantage de temps que d’habitude devant les écrans.
Isolés, les enfants et les ados s’ennuient des échanges et de la proximité avec leurs amis. Avec l’école virtuelle, ils n’ont plus l’occasion de se parler entre eux dans la classe, puisque les échanges se font plutôt d’élève à professeur. Le site Naître et grandir soutient également que les enfants ressentent le besoin de toucher leurs amis et de leur donner des câlins pendant leurs séances de jeu et les récréations, ce qu’ils n’ont pas la chance de faire en restant à la maison. De plus, l’école virtuelle les prive d’occasions d’apprentissage en matière d’habiletés sociales (la résolution de conflits, par exemple).
De l’aide professionnelle est aussi disponible. Par exemple, les familles qui souscrivent un REEE chez Kaleido bénéficient de services d’accompagnement familial offerts par des partenaires de qualité. Renseignez-vous!
Sources : Organisation mondiale de la santé, gouvernement du Canada et Naître et grandir.