Tout d’abord, il faut comprendre que le REEE et le REER sont deux outils d’épargne importants. Il ne faut donc pas nécessairement choisir entre les deux; dans les faits, beaucoup de gens les utilisent en combinaison. Le REEE (régime enregistré d’épargne-études) et le REER (régime enregistré d’épargne-retraite) présentent tous deux des avantages importants, en plus de remplir des rôles bien distincts.
Entre le REEE et le REER, lequel est le plus avantageux? Si vous vous êtes déjà posé cette question sur vos investissements à long terme, visionnez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur les avantages du REEE.
Il est important de se rappeler les avantages fiscaux ainsi que la fonction du REEE et du REER. Avant de se lancer dans une stratégie pour déterminer le meilleur investissement pour vous, voyons la définition de chaque terme.
Comme son nom l’indique, le REER est un véhicule d’épargne destiné à la retraite. Il propose plusieurs avantages fiscaux que vous pouvez découvrir sur le site web de l’autorité des marchés financiers.
Ce régime diminue vos revenus imposables pour l’année d’investissement, et il peut être utilisé pour l’achat d’une première propriété grâce au RAP (régime d’accession à la propriété).
La cotisation maximale dans un REER représente 18 % de votre revenu de l’année précédente, jusqu’à un plafond de 30 780 $ pour 2023. Si vous n’avez pas cotisé le montant maximal au cours des années précédentes, vous pouvez ajouter ces droits de cotisation non utilisés à votre montant maximal.
Cette option est un véhicule d’épargne pour les études postsecondaires de vos enfants. Le principal avantage du REEE réside dans les généreuses subventions gouvernementales qui y sont associées : elles peuvent aller jusqu’à 12 800 $ par enfant à vie1. Le montant maximal que vous pouvez verser afin d’obtenir un maximum de subventions est de 2 500 $ par année. Si vous n’avez pas cotisé certaines années ou si vous n’avez pas atteint le maximum possible, vous pouvez utiliser vos droits de subventions inutilisés des années passées, jusqu’à un maximum de 5 000 $ par année2. Il n’y a aucune limite de cotisation annuelle dans le REEE. Toutefois, le plafond de cotisation à vie est de 50 000 $ par enfant.
Vous avez donc accès à deux avantages cumulatifs dont pourront profiter vos enfants au moment de leurs études postsecondaires3. Ceux-ci pourront en effet bénéficier non seulement des généreuses subventions gouvernementales4, mais aussi des revenus accumulés sur les cotisations et les subventions, sous forme de paiements d’aide aux études (PAE). Un bon coup de pouce financier pour les aider avec les nombreuses dépenses liées aux études!
Consultez notre aide-mémoire sur le REEE, le REER et le CELI.
Tout dépend de vos revenus et de vos priorités. Nous vous proposons deux stratégies intelligentes pour ne pas avoir à choisir et pour optimiser vos placements!
Pour la plupart des familles, les études postsecondaires représentent un énorme investissement qui ne devrait pas être pris à la légère. Heureusement, grâce au REEE, chaque dollar investi, jusqu’à concurrence de 2 500$ par année, vous permet d’obtenir au minimum 30 % en subventions gouvernementales1. Une bonne stratégie peut donc être de consacrer une plus grosse portion du budget au REEE afin de prioriser le premier défi financier qui se présentera (les études de vos enfants) et de profiter pleinement des subventions gouvernementales.
Par la suite, lorsque votre enfant débutera ses études postsecondaires, il pourra récupérer les subventions et les revenus accumulés sur celles-ci6. De votre côté, ce sera l’heure de faire opérer votre magie! Vous récupèrerez vos cotisations7, libres d’impôts, que vous pourrez réinvestir dans votre REER en rattrapant vos droits de REER inutilisés des années passées.
C’est une stratégie judicieuse (et presque magique) pour faire fructifier 2x votre argent avec une même mise de départ!
Si votre priorité est plutôt l’épargne-retraite, mais que vous ne voulez tout de même pas laisser de côté les études de votre enfant, nous avons une solution qui vous offre le meilleur des deux mondes : dégager un remboursement d’impôt plus grand grâce à votre REER, que vous pourrez ensuite réinvestir dans le REEE de votre enfant pour toucher les généreuses subventions gouvernementales.
Parce que oui, c’est bien connu : en contribuant à votre REER, vous réduisez votre revenu annuel, ce qui a pour effet de diminuer le montant d’impôt à payer.
Afin de vous aider à établir votre stratégie de cotisations à un REER, voici les taux d’imposition par tranche de revenu5 :
Au fédéral |
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50 197 $ ou moins | 15 % |
Plus de 50 197 $, sans dépasser 100 392 $ | 20,5 % |
Plus de 100 392 $, sans dépasser 155 625 $ | 26 % |
Plus de 155 625 $, sans dépasser 221 708 $ | 29 % |
Plus de 221 708 $ | 33 % |
Au provincial |
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46 295 $ ou moins | 15 % |
Plus de 46 295 $, sans dépasser 92 580 $ | 20 % |
Plus de 92 580 $, sans dépasser 112 655 $ | 24 % |
Plus de 112 655 $ | 25,75 % |
Que vous choisissiez l’une ou l’autre de ces deux stratégies d’épargne, cela vous permettra d’épargner avec régularité pour vos deux projets, sans mettre tous vos œufs dans le même panier!
Maximiser un régime enregistré d’épargne-études, ça veut dire quoi?
Il s’agit tout simplement de cotiser le maximum permis annuellement afin de recevoir le plus de subventions possible. C’est en profitant de ces subventions que vous allez tirer le meilleur parti de votre placement et assurer un maximum de PAE (paiements d’aide aux études) pour votre enfant.
Lorsque votre enfant entamera ses études postsecondaires, vous pourrez faire une demande de PAE afin de retirer les subventions et les revenus accumulés de votre REEE6. En ce qui concerne le capital (vos cotisations), il pourra rester dans le régime enregistré d’épargne-études et continuer à fructifier à l’abri de l’impôt, ou vous pourrez le transférer vers un REER ou autre régime d’épargne, selon la stratégie de décaissement que vous choisirez.
1. Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) de 20 à 40 % et Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) de 10 à 20 %. Selon le revenu net familial rajusté. Le montant maximum annuel versé en SCEE est de 600 $ et de 300 $ en IQEE. Le montant maximum versé à vie par bénéficiaire est de 7 200 $ en SCEE et de 3 600 $ en IQEE. Bon d’études canadien (BEC) pouvant atteindre 2 000 $ par bénéficiaire, pour un enfant né après le 31 décembre 2003 et dont la famille est financièrement admissible. Certaines conditions s’appliquent. Consultez notre prospectus à kaleido.ca.
2. Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) de base de 20 % et Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) de base de 10 %. Le montant maximum annuel versé en SCEE de base est de 500 $ (1 000 $ s’il y a des droits inutilisés d’une année précédente) et de 250 $ en IQEE de base (500 $ s’il y a des droits inutilisés d’une année précédente). SCEE supplémentaire de 10 à 20 % et IQEE supplémentaire de 5 à 10 %, selon le revenu net familial rajusté. Le montant cumulatif maximum versé à vie par bénéficiaire est de 7 200 $ en SCEE et de 3 600 $ en IQEE. Certaines conditions s’appliquent. Consultez notre prospectus à kaleido.ca.
3. Certaines conditions s’appliquent. Consultez les programmes d’études postsecondaires admissibles dans notre prospectus à kaleido.ca.
4. Sous réserve de l’obtention des autorisations requises pour procéder aux demandes de subventions. Certaines conditions s’appliquent. Consultez notre prospectus à kaleido.ca.
5. Ces montants sont rajustés en fonction de l’inflation et d’autres facteurs pour chaque année d’imposition. Source : « Tranches de revenu et taux d’imposition ».
6. Consultez les programmes d’études postsecondaires admissibles dans notre prospectus à kaleido.ca. Certaines conditions s’appliquent. Retrait maximum autorisé selon les prescriptions de la Loi de l’impôt sur le revenu.
7. Épargne investie en bons du Trésor, en obligations gouvernementales et en sociétés de qualité. Le remboursement des cotisations est fait sous réserve des risques de placement. Certaines conditions s’appliquent. Consultez notre prospectus à kaleido.ca.